• Ne t'en va pas comme ça. J'ai voulu la rattraper par l'épaule mais elle s'est dégagée pour se remettre en marche. On ne pourrais pas rester amis ?

Son expression était inflexible et j'avais l'impression de voir cette Quasi-là pour la toute première fois.

  • Ce n'est pas d'amis que j'ai besoin, Jack. Les amis, j'en ai. Je n'en cherche pas d'autres. Ce dont j'ai besoin, c'est de quelqu'un qui éclaire la forêt pour que je puisse trouver un endroit où m'installer.
Je n'en croyais pas mes oreilles.
  • Pourquoi cette expression ?
  • Qu'est ce que cela peut te foutre ? a t-elle rétorqué en haussant les épaules. Ce n'est qu'une formule, comme Restons bon amis. Elle m'a scruté comme pour mémoriser quelque chose sur mon visage. Lorsqu'elle a repris la parole, c'était d'un ton calme, voire terne. Non Je ne veux pas être ton amie. Jack. Comme ami, tu serais une catastrophe. Pour commencer, tu ne vas pas tarder à être mort, et les morts ne rappellent jamais quand on leur laisse des messages.

Sur quoi elle a saisi mon visage à deux mains et m'a embrassé farouchement, sur la bouche, Aucune tendresse, aucune clémence dans ce baiser-là. Au contraire, il était violent, sans compromis, un peu l'équivalent du coup de poing en pleine figure.

  • Salut et va te faire foutre, a-t-elle lancé avant de sortir de ma vie.